Tenir l’objectif du ZAN (Zéro Artificialisation des Sols) pour l’année 2050 est la clef pour assurer la
préservation de la biodiversité, et plus largement pour répondre à l’urgence climatique, la lutte
contre l’étalement urbain et l’appauvrissement des sols.
Rappelons toutefois qu’il y a une exception au ZAN pour 2050 : en effet, la région Ile-de-France y
échappe car elle doit seulement tendre vers cet objectif alors qu’il s’agit de la première région de France, aussi bien en termes de population que d’activités économiques.
Le guide de l’ADEME “Faire la ville Dense, Durable et Désirable” est un document dense destiné principalement aux collectivités territoriales et aux aménageurs. Par son contenu ainsi que le nombre d’outils et d’exemples présentés, il est également très intéressant pour enrichir l’expertise du monde associatif.
Voici quelques exemples d’outils présentés dans le guide :
Les observatoires de l’habitat et du foncier (OHF)
En lien avec les programmes locaux de l’habitat (PLH), les OHF facilitent la connaissance et l’observation du foncier disponible, de la conjoncture des marchés fonciers et immobiliers et de certains éléments facilitant notamment la sobriété foncière.
Le Portail national de l’artificialisation des sols :
Le portail de l’artificialisation présente des données de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers, ainsi que des analyses de ces données. Ce suivi chiffré de la consommation d’espaces permet d’aider les territoires à répondre à l’un des objectifs de la loi « Climat et Résilience », pour atteindre le Zéro Artificialisation Nette. Dans son article 194, cette loi indique que « pour la première tranche de dix années, le rythme d’artificialisation se traduit par un objectif de réduction de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers par rapport à la consommation réelle de ces espaces observée au cours des dix années précédentes ».
L’outil Bénéfriches
Cet outil vise à quantifier les bénéfices socio-économiques de la reconversion de friches, qui peuvent
compenser les déficits économiques associés aux travaux de remise en état du foncier (déconstruction, désamiantage, dépollution…).
ARBOClimat : un outil pour faciliter la nature en ville
Planter le bon arbre au bon endroit, et ce dans un contexte de changement climatique, n’est pas
chose aisée. Chaque essence possède ses propres atouts (capacité à rafraîchir l’air, à stocker le
carbone). ARBOClimat, développé pour la Région Hauts-de-France et l’ADEME, permet aux
collectivités, aménageurs et élus d’évaluer l’impact d’un scénario de plantation d’arbres sur le
stockage de carbone.
Voir aussi :
Mis en œuvre par des associations de Seine-et-Marne, ce barème permet d’obtenir une estimation financière d’un arbre à partir d’un ensemble de critères. Ce barème a priori s’imposer (voir la présentation “Comment fonctionne les calculateurs…”) auprès des collectivités, des tribunaux, etc.
Donc beaucoup de réflexions et d’outils sur les aménagements afin de nous permettre d’ensigager la ville de demain.