Pour un agriculteur, pour pouvoir revendiquer un produit “bio”, il faut respecter un cahier des charges très strict. De manière générale, l’utilisation d’OGM, de pesticides et d’engrais chimiques est interdite et l’utilisation d’intrants est limitée en favorisant la valorisation du compost. Les pesticides et engrais d’origine naturelle sont cependant autorisés. La rotation des cultures et le bien-être animal sont également mis en avant.
L’agriculture biologique a de nombreux avantages et de bénéfices non seulement pour l’environnement mais aussi pour la biodiversité et la santé humaine :
- Une action bénéfique sur l’environnement : les pesticides et les engrais chimiques ont pour but de détruire toutes les formes de vie (animale et végétale) considérées comme “indésirables”. Leur utilisation entraîne alors la contamination ou la mort de petits animaux comme les vers de terre ou les insectes mais aussi de la flore locale. La biodiversité locale est alors déséquilibrée, ce qui peut mener à une stérilisation des terres et/ou une repousse plus vigoureuse des mauvaises herbes. Les nappes phréatiques sont aussi préservées par ce mode de culture.
- Une action bénéfique pour la santé humaine : il a été démontré que certains pesticides comme le DDT peuvent accroître le risque de cancer et d’autres maladies. En effet une petite dose de pesticide est absorbée par les aliments et ensuite ingérée par l’homme. Les agriculteurs, qui sont particulièrement exposés aux pesticides, vivent également en meilleure santé avec ce mode de culture. Les produits chimiques utilisés en agriculture conventionnelle favorisent également un terrain allergique.
Le département des Yvelines est un département agricole, plutôt tourné vers la grande culture céréalière. La surface agricole utile (SAU), même si elle diminue chaque année au profit de l’urbanisation et des infrastructures, correspond à 42% du territoire.
Dans les Yvelines comme dans toute la France, la part des terres agricoles dédiées à l’agriculture biologique est en augmentation continue comme le montre le site du GAB IdF (Groupement des Agriculteurs Bio en Ile-de-France) et notamment la page avec les chiffres-clés. Fin 2018, il y avait 83 exploitations agricoles bio et 5039 ha en bio ou en conversion*.
Sur ce site, un carte interactive permet de connaitre les exploitations bio près de chez vous :
Les AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) sont des partenariats entre un groupe de citoyen.ne.s et une ferme paysanne qui s’engagent réciproquement : les uns à préfinancer la production (de légumes ou autres), les autres à assurer ladite production.
Sur le site des AMAP Ile-de-France, on trouve un carte interactive qui permet de connaitre les AMAP les plus proches de chez vous :
*La conversion à l’agriculture biologique correspond à la phase de transition entre un mode de production en agriculture conventionnelle et celui en agriculture biologique. Pendant cette période, le producteur travaille selon la réglementation bio, mais les produits ne sont pas commercialisés en bio. Pour les productions végétales, la durée de conversion varie de 2 ans (cultures annuelles et prairies) à 3 ans (cultures pérennes : vignes et vergers). Pour les productions animales, elle varie de 6 semaines (poules pondeuses) à 12 mois (équidés et bovins).
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